Les médias et la presse français n'ont pas attendu que le chef de l'Etat parle de “guerre contre le coronavirus” pour jouer leur rôle de propagande et de courroie de transmission d'injonctions administratives parfois incohérentes.
Rares sont les caricaturistes à se montrer ironiques vis-à-vis d'une politique de santé conduite en lien étroit avec l'industrie pharmaceutique. Sans doute s'imagine-t-on que cette industrie est plus transparente que l'industrie du nucléaire ou de l'automobile ? Ou mieux contrôlée ?
Dans quel genre de régime applaudit-on des “soignants” qui ont placé la France dans une sorte de comas artificiel le temps de trouver un remède… qui pourrait s'avérer pire que le mal ?
Le caricaturiste slovaque Marian Kamensky est l'un des rares à caricaturer la campagne de vaccination, cet espoir de lendemains qui chantent.
Son dessin (ci-dessus) sert à illustrer dans “Courrier international” (4-10 mars) un reportage en Suède de la journaliste Francesca Borri pour “Il Venerdi” (Rome). La journaliste séjournant en Suède se dit effrayée par… le sang-froid des Suédois.
La politique sanitaire suédoise face à l'épidémie de coronavirus est une des seules au monde à avoir été décidée par un comité d'experts indépendants du gouvernement, qui justifia des mesures moins strictes notamment par la crainte d'une épidémie étalée sur plusieurs années.
“Demain les trains ne circuleront pas. Je panique : "On est passés en zone rouge ?” Tous les regards se tournent vers moi. “Mais non. C'est parce qu'il neige !”