Le 13 mai prochain, Karine Jean-Pierre prendra ses fonctions en tant que porte-parole de la Maison Blanche. Nommée par Joe Biden à l'approche des élections de mi-mandat, elle sera la première femme noire, mais également la première femme ouvertement lesbienne, à occuper ce poste prestigieux et particulièrement exposé.

Née en Martinique de parents Haïtiens, Karine Jean-Pierre est arrivée aux États-Unis à l'âge de 5 ans. Engagée politiquement dès sa sortie de l'université, elle a notamment été la directrice de campagne régionale de Barack Obama et de celle de Kamala Harris. Elle remplacera Jen Psaki, dont elle était jusqu'ici l'adjointe.

Karine Jean-Pierre avait notamment fait sensation en 2018, en déclarant : « je suis tout ce que Donald Trump déteste : je suis noire, je suis gay, je suis mère ».

Alors la voir désormais occuper le poste de Press Secretary, c'est jouissif.

Miser sur la représentation dans ses films permet de générer plus de cash, et ce sont les chiffres qui le disent ! L'étude, publiée par l'Université de Los Angeles, s'est penchée sur le top 100 des films des 10 dernières années, soit 1000 films au total.

Un score a été attribué à chaque film en se basant sur trois critères : 1) la présence d'un casting inclusif, mis en avant de manière authentique 2) la capacité du film, via son histoire ou ses personnages, à éviter les stéréotypes problématiques et 3) la capacité du film à éduquer le grand public sur un groupe ou une culture minorisée.

Et le constat est impressionnant : en moyenne, une différence d'un point entre deux scores équivaut à un écart de plus de 18 millions de dollars de revenus (pour les films dont le budget était d'au moins 159 millions de $). 18 millions de dollars. 🤯

Autre conclusion : c'est entre 2015 et 2019 qu'ont été produits les films les plus représentatifs et inclusifs. Espérons que des chiffres pareils incitent à faire encore mieux dans les prochaines années !

Le projet Gendered News, lancé par l'Université Grenoble Alpes, a été rendu public à l'occasion du 8 mars dernier. Son principe repose sur un algorithme qui calcule la présence des hommes dans les médias, à la fois dans les mentions (lorsqu'on parle d'eux) et dans les citations (lorsqu'on leur donne la parole).

Le constat est sans appel, et malheureusement sans surprise : les hommes sont majoritairement présents, avec un taux compris entre 60% et 80% selon les journaux et les périodes. Et le pire, c'est que ça ne bouge pas : alors que l'algorithme est en place depuis août 2021, les scientifiques à l'origine du projet constate que ces inégalités de genre sont constantes.

Ange Richard, doctorante à l'Université Grenoble Alpes, dénonce notamment une « inertie des pratiques » : les journalistes ne prennent pas le temps de renouveler leur carnet d'adresse rempli d'experts hommes, et/ou s'appuient sur des communiqués de presse, ce qui laisse moins de liberté de choix dans les personnes citées ou invitées..

Bref. *soupir*

Ça continue de bouger du côté de Victoria’s Secret, qui annonçait il y a un an troquer son casting (très homogène) des Victoria’s Angels pour le Victoria’s Secret Collective, un groupe d'égéries plus inclusif que jamais.

Voilà donc Victoria’s Secret qui recrute sa première égérie masculine, l'acteur Darren Barnet (que vous avez peut-être vu dans la géniale série Netflix “Mes premières fois”), pour représenter sa nouvelle collection - tenez-vous bien : Gender Free. Il aidera notamment à la création des design non-genrés (ce que je trouve assez.. surprenant).

Plus précisément, cette nouvelle collection est lancée via la sous-marque Pink, qui s'adresse spécifiquement aux ados, et qui est impliquée sur le sujet de la santé mentale à travers des collaborations et des dons à des associations. Darren Barnet aura par conséquent pour rôle d'incarner les différentes initiatives de la marque, et notamment le “Mois de la santé mentale” en mai.

Affaire à suivre.

La marque de lingerie Etam a annoncé la sortie d'un maillot de bain, baptisé “One Size”, qui s'adapte à toutes les tailles. Comment c'est possible ? Le maillot de bain, une ou deux pièces, est fabriqué en maille de polyamide, qui peut s'étirer et apparaître plus ou moins froncée en fonction du corps sur lequel il est porté. Jusque là, tout va bien.

Sauf que. La marque Etam elle-même a admis, quelques jours seulement après la sortie, que ce maillot de bain « inclusif » convenait seulement pour les tailles allant du 34 au 44 et pour les bonnets allant jusqu'au E. Quand on sait que 40% des Françaises font une taille 44 et +.. on repassera sur le côté inclusif.

Et comme si ça ne suffisait pas, de nombreuses clientes se sont exprimées sur les réseaux sociaux, en dénonçant le fait que le maillot s'avérait être trop serré… alors qu'elles portaient habituellement une taille 40.

Bref, un lancement qui fait plouf. 💦