1. Individu de l'espĂšce humaine
On voit bien que cela ne fonctionne pas tout le temps. Comme le fait remarquer Catherine Helayel dans sa confĂ©rence Ă
TEDxTours sur les droits des animaux non-humains, les sociĂ©tĂ©s sont aussi des personnes morales. C'est aussi pour les associations, des groupes de personnes, les Ătats. Donc, non, une personne n'est pas seulement un humain.
2. Ătre humain qui a une conscience claire de lui-mĂȘme et qui agit en consĂ©quence
Fouilla ! Cela voudrait-il dire que je suis plus ou moins une personne suivant mon état d'alcoolémie ou de sommeil, bref de conscience ? Qu'en est-il d'une personne à la naissance ? Ou dans le coma ? Pour les humains, cela pose des questions.
Mais, si on retient juste âqui a une conscience claire de lui-mĂȘme et qui agit en consĂ©quenceâ, il est Ă©vident que cela peut s'appliquer Ă des individus d'autres espĂšces : un chien, un chat, pour ne prendre que les espĂšces les plus familiĂšres, ont bien conscience d'eux-mĂȘmes.
3. Ătre auquel est reconnue la capacitĂ© d'ĂȘtre sujet de droit.
C'est toujours l'objet du talk de Catherine Helayel citĂ© plus haut. Comme le rappelle l'avocate, les humains ne sont pas les seuls Ă ĂȘtre des sujets de droits :
En droit, précise Le Robet, une personne morale est association ou entreprise possédant la personnalité morale (opposé à  personne physique).
Ce n'est donc pas seulement sa capacitĂ© Ă prendre des dĂ©cisions, Ă ressentir de la souffrance (CĂ©cilia a Ă©tĂ© libĂ©rĂ©e notamment suite Ă un traumatisme Ă©motionnel) qui fait qu'un ĂȘtre est une personne. Dit autrement, il ne suffit pas d'exister physiquement, d'ĂȘtre sentient pour ĂȘtre une personne.