C'est à nouveau une pièce mise dans mon jukebox anti-voitures. Dans son mail de début janvier, “Florie” écrivait :
Nos forĂŞts couvrent des surfaces plus grandes que les vĂ´tres. C'est un bon refuge pour les chevaux et autres herbivores. Tous les animaux n'ont pas leur place en ville.
J'ai encore du mal à comprendre vos systèmes routiers, d'ailleurs. Comment les hérissons, crapauds, poules, coqs, chèvres, moutons ou chats peuvent traverser vos routes et rues si vous roulez à vive allure avec des véhicules automobiles ? Je n'ai pas l'impression que vous cherchiez à les protéger.
Et, surtout, comment les troupeaux de buffles, chevaux, bovins, hardes de biches, meutes de loups ou familles de renards peuvent-ils se déplacer dans les plaines entre vos champs si vous entrecoupez tout de routes ?
Geoffroy Delorme montre clairement comment nos routes, chemins, champs, coupes rases et suppression de haies peuvent entraver les déplacements des animaux et donc fragiliser et diminuer leur capacité à trouver de la nourriture, à marquer des territoires.
Mais, au-delà de la voiture, c'est la présence des humains dans la forêt qui est à questionner. Ou, plutôt, la manière dont il y va : avec une attitude conquérante ou pour être en lien avec les autres personnes qui y vivent ?