Tous plus sales… et, peut-être, plus écolos - Une toute récente enquête de l’IFOP révèle que, confinement aidant, les Français se douchent plus rarement (14% de moins pour les femmes et 12% de moins pour les hommes). Deux tiers seulement le font une fois par jour . Mais, nous n’avons pas la réputation d’être très propres. Regardons ailleurs.
Le Wall Street Journal, le New York Tiles et The Telegraph (Londres) constatent au même moment le même phénomène et font intervenir des médecins pour tranquilliser ceux qui se douchent moins (17% des Britanniques) en leur disant que se savonner tous les jours ne correspond à aucune indication scientifique. Ça peut même être contre indiqué. Un livre explique pourquoi ça permet d’’économiser eau, produits chimiques et bouteilles en plastique.
El País de Madrid alerte contre « l’excès d’hygiène », les torts causés par le gel hydroalcoolique et trop de douches pour les enfants chez qui cela peut causer des dermatites.
Pourquoi c’est intéressant : 1) Derrière ces articles on trouve de la promotion : la publication d’un livre - Clean - pour les anglo-saxons, alors que les médias français partent d’une enquête financée par l’entreprise unBottled qui « se bat pour libérer les salles de bains du plastique et des produits chimiques ». 2) les médias occidentaux donnent souvent de l’importance aux mêmes sujets au même moment. Ça renforce la perception qu’ils appartiennent à un « système ».
Et la diversité là-dedans ? Elle ne fait jamais défaut. Un habitant de Brasilia a créé une douche - et un sas de stérilisation - à l’entrée de sa maison pour s’assurer que personne n’apporte de germes chez lui.
Dans un temple de Tokyo, 12 Japonais ont pris un bain rituel avec des blocs de glace pour demander la fin rapide de la pandémie
J’ai appris qu’une « différence fondamentale entre les Chinois et les étrangers » est que les premiers se douchent après leur journée de travail plutôt que pour se mettre en forme pour s’y rendre.
Au Burkina, par contre, même le lavage des mains est problématique en raison du manque d’eau.
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Le bureau du futur selon Google, qui s’est fait connaître très tôt par ses espaces de travail plus qu’originaux - le Googleplex -, sera hybride. L’entreprise consacre une part non négligeable de ses ressources pour inventer les bureaux post-covid. Tout y est movible comme dans une
rencontre entre Ikea et Lego. Le défi est de marier le retour au bureau et le télé-travail. Une consultation auprès de 110.000 employés donne 70% pour la maison, 15% pour le bureau et 15% neutres. Difficile de satisfaire tout le monde. Encore plus de revenir à la situation antérieure. Donc on mélange. «
Aucune entreprise à notre échelle n'a jamais créé un modèle de travail entièrement hybride. Il sera intéressant d'essayer » affirme le grand patron. J’ai un faible pour le mur qui gonfle… Allez voir, ça pourrait traverser l’Atlantique… On ne sait jamais.
Suivi de la crise en Inde - J’ai évoqué la semaine dernière la gravité de la crise sanitaire en Inde et le rôle catastrophique du gouvernement.
Ça continue.