A propos des pare, évidemment Philippe réfute l’idée qu’ils aient été de simples forts. Mais il ne veut pas me donner d’explications sur leur fonction.
Il me donne cependant quelques éléments de réponses et me guide avec bienveillance.
J’ai l’impression que c’est important à ses yeux que je trouve par moi-même.
« Dans tous les lieux sacrés anciens, les coordonnées, les dimensions, les angles, etc, tout a une grande importance.
Cela nous permet d'ouvrir nos yeux et notre esprit.
Après, cela devient beaucoup plus simple.»
Pour cette raison, à en croire Christian Ghasarian, Philippe Mastin était déjà équipé il y a quinze ans d’un matériel GPS de haute précision.
Philippe m’explique ce qu’il a déjà confié à Christian quelques années auparavant :
« J’ai donc référencé tous les sites sacrés de l’île en enregistrant leurs coordonnées sur une carte marine. Et bien toutes les lignes reliant ces différents sites convergent vers le sommet du Tapui. A quelques centimètres près ! C’était tellement surprenant que j’ai recommencé 3 fois pour vérifier».
Je lui demande comment les créateurs des pare ont pu atteindre ce niveau de précision, avec les moyens de l'époque.
« Tu sais les anciens Polynésiens naviguaient sans carte. Ils n'en avaient pas besoin… »
Malheureusement il n'a pas pu retrouver sa carte marine pour me la montrer. Mais Christian atteste l'avoir vue et on peut lui faire totalement confiance.
Sans connaitre tous les lieux sacrés de l'île, cette convergence des lignes passant par les pare vers le sommet du Tapui est tout à fait plausible, comme l'atteste le croquis que j'ai fait moi-même ci-dessous :