Les futures élections américaines approchent et la douleur “Trump” comme “Brexit” liée aux failles de Facebook est toujours bien présente dans nos esprits. Ces failles ne sont pas que techniques. Elles sont aussi morales et fortement corrélées au business du réseau social de Zuck. Je vous invite à lire l'excellent livre de
Roger Mc Namee “Facebook, la catastrophe annoncée” pour prendre la mesure du problème mondial Facebook.
En attendant, cet article de The Conversation est très interessant et nous fait #ReflechirEnsemble. Ce n'est pas un plaidoyer contre Facebook ou Twitter en tant que tel. C'est une vraie réflexion sur leurs responsabilités pour la vérité. Une faute épistémique est commise lorsque l’on ne fait pas correctement, voire pas du tout, le travail de vérification des informations que l’on diffuse.
On ne reproche pas à Facebook de ne pas correctement faire son travail épistémique (s’assurer qu’une information est vraie ou fausse), on reproche à Facebook - et Twitter - de menacer la vérité. Les deux sont évidemment liés, cependant, ce n’est pas la même chose.
J'ai beaucoup évolué sur la question. Il fut un temps où je ne comprenais pas pourquoi on demandait aux réseaux sociaux de sélectionner les informations. Je les considérais comme des supports de diffusion, et la censure ne devait pas venir du réseau ou de la technique. J'avais tort. Je n'avais pas dépassé ma compréhension des enjeux et du fonctionnement au delà de mon seul petit usage limité. Parce que les “méchants” iront toujours plus vite, plus loin, plus fort que les “gentils” dans l'utilisation de la technologie pour atteindre leur but.
Vous aussi vous avez changé votre compréhension des enjeux ?
Le sujet mérite qu'on en débate ensemble, pour
#ReflechirEnsemble après avoir lu l'article