Un article du Guardian vraiment très interessant à lire “Deepfakes aren’t a tech problem. They’re a power problem”
Il concerne les deepfake (ces vidéos totalement fausses créées avec de l'IA) et l'approche de leurs traitements. [Note de la rédacteur (c'est à dire moi) : cette information aurait tout aussi bine pu figurer dans la rubrique Flippant]
Entre les extraordinaires prouesses technologiques et les enjeux purement mercantile des réseaux sociaux, le journal pose une question bien dérangeante : avons nous bien compris le danger et apportons nous la bonne réponse ?
L'auteur s'appuie sur la raison pour laquelle une fausse vidéo de Nancy Pelosi s'est répandue sur les réseaux sociaux. Ce n'était pas parce qu'elle était technologiquement avancée, ou même particulièrement convaincante visuellement, mais en raison de la nature cynique des médias sociaux. Lorsque le modèle d'affaires d'une plate-forme consiste à maximiser le temps d'engagement afin de vendre des revenus publicitaires, le contenu qui divise, choque et conspirateur est propulsé au sommet du flux.
Et les plateformes, Facebook ou plutôt son fondateur, font la promotion de la … technologie (encore plus de techno) pour limiter les dérives de la technologie (ce qu'on appelle le solutionnisme technologique)
Sa conclusion : “Si nous continuons à considérer les contrefaçons profondes comme un problème technologique plutôt que comme quelque chose de pourri au cœur de l'économie de l'attention, nous nous exposons en 2020 à la même vulnérabilité à la désinformation que nous l'étions en 2016.”
C'est tout l'enjeu d'en parler entre toutes les parties prenantes et de #ReflechirEnsemble