Un commentaire pas au goût de l'homme politique qui décidait, dans la foulée, de porter plainte. Placée hiérarchiquement sous ses ordres, la police procédait à une perquisition le 8 septembre. Si Andy Grote se défend d'être à l'origine de cette perquisition, de nombreux observateurs et journalistes y ont vu une réaction démesurée.
Dans les colonnes du Zeit 🇩🇪, l'internaute à l'origine de ce qui aura été vite baptisé l'« affaire du zizi » (« Pimmelgate »), engagé à gauche et actif dans la scène alternative hambourgeoise, s'est exprimé sur la tournure prise par les événements :
Je ne sais pas [qui est derrière la perquisition], mais il y a toujours un juge qui doit signer une telle ordonnance. Je trouve cela effrayant. […] Je pense qu'une démocratie doit être capable de supporter cela.
Si le tweet mis en cause n'est plus accessible, les messages associant Andy Grote au mot honni se sont multipliés ces derniers jours. En ville, c'est le célèbre squat Rote Flora qui a affiché un pénis sur sa façade… Toujours pas élégant mais encore une illustration de
l'effet Streisand 🇩🇪.