Créé par l’article 12 du Traité d'Aix-la-Chapelle signé en 2019 entre la France et l'Allemagne, le fonds vise « à encourager et à soutenir les initiatives de citoyens et les jumelages entre villes dans le but de rapprocher encore [les] deux peuples ». Mis en œuvre par l'Office franco-allemande de la jeunesse, il est cependant ouvert à toutes les catégories d'âge et ne se ferme à aucune thématique.
A l'occasion de la prochaine journée franco-allemande, prévue le 22 janvier, un appel à projets a été lancé pour financer des actions qui auront lieu à cette période. Initialement fixée au 27 novembre, la date limite de candidature a été décalée au 6 décembre compte tenu des difficultés liées au coronavirus.
S'il n'est pas aussi facile de sensibiliser à de telles festivités dans le nord de l'Allemagne qu'à proximité immédiate de la frontière, M. Mehdorn fait remarquer que c'est à Hambourg qu'a été créée la première société franco-allemande d'après-guerre (la « DFG Cluny »), le 27 novembre 1947.
Spécialiste de l'histoire de ces sociétés, elle partage avec passion ses découvertes sur le sociologue Ferdinand Tönnies ou l‘historien de l'art Otto Grautoff, qui insistaient tous deux, à la veille des deux conflits mondiaux, sur l'importance de bonnes relations et d'échanges entre la France et l'Allemagne pour la paix en Europe.
Un message qu'elle veut continuer à faire vivre dans ses nouvelles missions : « C’est important d’avoir conscience qu’une bonne relation franco-allemande est la base de la coopération en Europe ».